@Candice – Remarque tout à fait juste. Dans une revue de presse où je mentionnais l’enquête montrant les Français comme « champions du monde du pessimisme », je faisais exactement la même remarque. Nous avons tendance à exprimer plus spontanément et plus directement le négatif que la plupart des cultures qui accentuent, voire exagèrent, le positif.
D’un côté, cette habitude peut être perçue comme le signe d’un caractère plaintif ou une obsession pour ce qui va mal, d’un autre côté elle peut être le signe d’une franchise, d’une capacité à s’exprimer ouvertement sur ce qui va réellement mal là où les autres auraient tendance à se taire.
Cette tendance « alourdit » à coup sûr certains résultats et les enquêtes comparatives doivent être maniées avec précaution…
Maintenant, lorsqu’on s’éloigne des questions mettant en jeu les affects, les résultats restent intéressants à comparer, comme les réponses à la question portant sur la formation professionnelle les douze derniers mois ou l’information sur les risques liés à son métier.